10 Oct
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Maillot porté lors du 8ème tour de la Coupe de France pendant la saison de Ligue 2 2004-2005, par le numéro 7, Guy Moussi, lors du match Limoges- SCO : victoire 0-2. Guy Moussi, 19 ans, qui a été la révélation de cette saison 2004-2005, a joué l'intégralité de la rencontre qui s'est déroulée le 11 décembre 2004.

Le Milieu Défensif Guy Moussi a été formé au SCO et a débuté avec les Pros lors de la saison 2004-2005 avec de solides performances. Il restera 4 saisons avant d'être transféré "par obligation" en 2008 à Nottingham Forest car les caisses du SCO étaient vides et la DNCG menaçait le club de rétrogradation. Il y restera 6 saisons avant de partir pour la Finlande. Il a joué 93 matchs pour le SCO (3 buts).

Maillot standard CDF taille XXL de l'époque, mais d'un joueur que j'apprécie énormément car je l'ai côtoyé dans un cadre professionnel (il est simple, super sympa et très marrant). Je remercie chaleureusement GUY de m'avoir donné plusieurs de ses maillots. Maillot récupéré après le match.

Malgré la saison catastrophique en championnat qui reléguera le SCO en National à l'issue de cette saison 2004-2005, l'exploit en Coupe de France en 16ème de finale contre l'OM au Vélodrome reste dans toutes les mémoires : 3 buts en 6 minutes !! Hélas ce sera une élimination très sèche sur le terrain d'Albi en 8ème de finale.



Moussi en action lors de ce match (Photos Site Sco1919.com)


L'article Courrier de l'Ouest du 13 Décembre 2004 par J.-F. C. 

Les Angevins qualifiés, Noël Tosi peu réjoui 

COUPE DE FRANCE. Limoges (CFA 2) - Angers (L2) : 0-2. 

Les Angevins n'ont guère souffert à Limoges pour passer ce tour. Il faut dire que leurs hôtes ont manqué un penalty. Mais l'entraîneur du Sco n'était pas satisfait pour autant. Si un entraîneur est pour le moins atypique, il s'agit bien de Noël Tosi. Il surprend plus d'un interlocuteur. Ses réactions sont parfois trop suaves pour protéger ses joueurs. Et parfois très dures même après une victoire. Samedi, dans un Limousin frigorifique, l'entraîneur angevin fit dans le chaud. Premier temps. « Je remercie l'entraîneur de Limoges. Je n'ai pas eu besoin d'une préparation psychologique particulière. Il l'a faite pour moi, en nous traitant de petite équipe de Ligue 2. La petite équipe s'est qualifiée, sans aucun problème. Il n'y a pas eu photo. Nous avons même déroulé un peu. » C'est bien là le second axe de son courroux. « Ce match, en fait, il m'a gonflé. Nous avions tous les événements en notre faveur, nous nous procurons une dizaine d'occasions après nos buts et nous ne marquons pas. Nous ne sommes pas bons devant, une fois de plus. Et c'est vraiment notre limite. C'est là où nous péchons. J'ai l'impression en plus que certains garçons sont là pour faire du tourisme. Non, vraiment, je suis en colère ! » Des opportunités, il est vrai que le Sco n'en a pas manqué. Par contre, elles le furent au niveau réalisme. Inkango, Fauconnier, Bédrossian et même Gourvennec en bonne position n'ont pas su accroître le score. En plus, le dispositif imaginé par Tosi (un seul récupérateur, Moussi, et deux numéros 10, Gourvennec et Bédrossian) a vite dû être vite modifié par un technicien qui n'a que peu goûté les productions du dernier nommé et de Fauconnier, bien peu en vue après avoir inscrit un but pourtant splendide. Cette improductivité ne fut pas préjudiciable sur ce match de coupe. Mais l'agacement de Tosi est compréhensible dans l'optique du championnat et d'un match clé vendredi, avec la réception de Sedan. L'entraîneur angevin, de plus, prône le retour à l'état d'esprit de l'an passé, qui avait permis au club de s'en tirer. Avec pour qualités principales, la solidarité, l'esprit de corps, la volonté. Des vertus qui semblent piétiner par certains montrant peu d'implication, quand ce n'est pas de la désinvolture. « Que se serait-il passé si Limoges avait marqué son penalty ? » s'interroge encore Tosi. « Ou s'ils étaient revenus à 2-1 sur la fin quand Lucas avait glissé ? » Angers aurait été la proie du doute et aurait été en danger. Alors que son démarrage de match aurait dû lui permettre d'évoluer en toute tranquillité. Et il est vraisemblable que les enseignements de cette qualification en Haute-Vienne vont avoir pour certains des allures de couperet. « Je suis en colère et j'espère bien le rester jusqu'à vendredi » conclut Tosi. 

Jean-François CHARRIER. 

Jocelyn Gourvennec (milieu d'Angers): "Ce n'est pas une qualification facile. Cela n'existe pas. Nous avons su, grâce à notre pressing d'entrée de jeu, rendre facile la rencontre. Nous nous sommes appliqués et en marquant rapidement, nous leur avons mis un coup sur la tête. Le regret reste bien sûr de ne pas avoir plus marqué. Mais nous nous sommes procuré des opportunités. C'est donc un simple souci d'efficacité, ce qui est moins grave que si nous avions des lacunes dans notre jeu collectif et dans notre manière d'opérer ensemble." 

Arnauld Lucas (gardien d'Angers): " Nous avons rapidement eu le match en main et nous aurions dû le plier bien plus tôt. Nous avons plus penseé à gérer qu'autre chose." 

Christophe Dussart (défenseur d'Angers): "Nous avons pris le match par le bon bout. En définitive, nous n'avons pas très inquiétées même si nous avons c'est vrai, loupé pas mal d'occasions." 

Stéphane Roussy (entraîneur de Limoges): " Nous avons fait deux cadeaux d'entrée, puis nous loupons un pénalty. Ca fait vraiment beaucoup. Nous aurions pourtant pu, je crois les faire douter en revenant à 2-1. Cela nous aurait boosté. Mais nous n'avons jamais été en mesure de mettre un peu de folie. " 

Patrick Norbert, le président angevin, l'a confirmé samedi. Le club qui s'est séparé de Grigulo, Kasso, et Boskovic effectuera certainement e recrutement de deux joueurs offensifs au mercato. 

Habibou Traoré, qui a disparu des terrains depuis un sacré moment à la suite d'une hernie discale, se trouve actuellement au Sénégal pour se ressourcer et également pour perdre du poids. 

Les Angevins effectueront, après leur courte trêve, un match amical de reprise. Il pourrait se dérouler au stade Jean-Bouin le lundi 3 décembre, contre le FC Tours, avant d'enchaîner par les 32èmes de finale de la Coupe de France (tirage aujourd'hui) le 8 janvier.

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